Cette recherche a fait sens à la suite d'une exposition au Centre Pompidou sur ALICE NEEL, peintre américaine et connue pour ses portraits des différentes communautés new-yorkaises.
UN REGARD ENGAGÉ, centré sur la lutte des classes et la lutte des sexes.
Elle disait : "j'ai deux objectifs. L'un consiste à saisir l'essence même de la personne en plus bien sûr de son apparence extérieure - c'est-à-dire son essence même, le fil de la vie. Pas facile à saisir n'est-ce pas ?
D'autant que la vie est comme une chaîne mobile d'assemblage, tout change à chaque instant. L'autre objectif est de saisir l'esprit du temps. Je pense que l'art, c'est aussi de l'histoire. Chaque tableau raconte l'histoire de son temps...
Une autre des raisons qui la poussent à peindre des portraits : "sa conscience aiguë du caractère éphémère de la vie. Celui-ci transparaît dans l aspect fondu, quasi liquide de la carnation de ses sujets.
"Une de mes raisons de peindre a été de retenir l'instant, la sensation de ne pas les perdre. Car dans la vie, tout se perd ...C'est une façon de préserver la vie. Tout cela est étroitement lié à l'art. Chaque personne est un nouvel univers unique faisant valoir une phase de la vie immergée dans le filet du temps et qui passe rapidement..."
Propos de Diana Loercher. The Christian Science Monitor, 4 mars 1974, p. F6. "Alice Neel, American Portraitist"